mercredi 10 janvier 2018

J’ai le droit de ne rien faire et de ne pas à être parfait(e)


 

J’ai le droit de ne rien faire ! Plus encore… j’ai le droit de ne pas être parfait(e).
Peut-on ÊTRE nous-mêmes, simplement, tel que nous sommes ?
Avec tout ce que cela comporte, TOUT.

La vie est ce qu’elle est, avec ses hauts et ses bas ; la joie et la tristesse, la peur et l’amour… Avec TOUT ce qui EST ! Rien n’est ni bien, ni mal.
L’invitation est d’Être AVEC ce qui EST, c’est TOUT !

Voyons avec lucidité ce monde que nous avons fabriqué à notre convenance, selon NOS critères, NOS valeurs, NOS croyances. Voyons le décalage qu’il y a très souvent entre ce que nous pensons et ce que nous sommes Véritablement! Entre un événement tel qu’il est et ce que nous projetons de celui-ci, avec toutes les histoires que nous y ajoutons. Entre la réalité de ce qui EST et ce qui se raconte dans notre tête en pensant à cela.

Ceci nous amène à Être vrai, authentique, honnête et à Voir que ce qui semble parfois être imparfait, est en fait ce que nous nommons « la Vie ».
Et celle-ci, fait ce qu’elle a à faire, lorsque c’est le temps de le faire, c’est tout !
Quelque soit l’expérience que nous vivons, aussi atroce ou enchanteresse soit-elle… elle va passer, parce que TOUT PASSE, oui TOUT PASSE!

Il n’y a rien à éviter, à nier, à transcender, à guérir… Soyons réalistes!
Il n’y a pas plus tard…. Il n’y a pas de paradis à la fin de nos jours.
La seule réalité qui soit : ICI et MAINTENANT… AVEC ce qui EST.
*Vous trouverez le conte de sagesse taoïste après les vidéos...

Calendrier des rencontres:
https://ginetteforget.blogspot.ca/

Dans un village, un homme très pauvre ne possédait qu’un cheval. Un jour, le cheval disparut. Les gens du village lui dirent : « C’est terrible, quelle malchance! Votre seul cheval a été volé! »  L’homme pauvre, mais très sage, répondit : « Je ne sais pas si c’est bien ou si c’est mal. C’est la vie. » Puis il ne s’en préoccupa plus… 
Quinze jours plus tard, le cheval qui n’avait finalement pas été volé mais s’était échappé revint avec une douzaine de chevaux sauvages. Les gens du village lui dirent : « Tu avais raison vieil homme, nous nous trompions en parlant de malheur. En réalité c’était une chance ».  L’homme sage répondit : « Ne jugez pas à nouveau! Qui sait si c’est une chance ou non? ».
Le vieil homme avait un fils unique. En dressant les chevaux sauvages, il se cassa les deux jambes. Les villageois revinrent encore et ne purent s’empêcher de juger. « Tu avais raison, ce n’était pas une chance, mais un nouveau malheur! Ton seul fils a la jambe cassée! » Le vieil homme dit : « Juger est une manie chez vous! Mon fils s’est cassé les jambes. Qui sait si c’est une chance ou non, c’est ainsi, c’est tout ». 
Quelques semaines plus tard le pays entra en guerre. Tous les jeunes furent envoyés se battre sauf le fils du vieil homme. Le village tout entier pleurait et dit au vieil homme. « Tu avais raison. Ton fils a peut-être les jambes cassées, mais il est resté près de toi…nos fils sont partis pour toujours! » Que répondit le vieil homme sage? Je ne sais pas si c’est une chance ou pas, on verra bien ».


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