jeudi 26 avril 2012

Papillon vert


Voici le poème de Geneviève Young qui nous mène vers tous les possibles.
Merci Geneviève de te dévoiler.                                                      
Papillon vert                                                                                
Le surnom que m’a donné ma mère
Était le papillon vert
Vert, pour ma pierre de naissance
Qui avait coloré mon essence

Quand mon œuf s’est posé
En chenille, je me suis transformée
Je me suis presque fait écraser
Mais à chaque fois, j’ai su ramper

J’ai mangé beaucoup de feuilles
Pour être plus forte lors des écueils
À plusieurs reprises j’ai mué
J’ai changé pour mieux avancer

Je me suis préparée un nid
Pour me reposer, avoir un répit
J’ai compris que lorsque j’arrête
C’est à ce moment que se vide ma tête

Bien au chaud dans ma chrysalide
Je suis devenue plus solide
J’ai choisi de m’emmitoufler
Pour mieux me métamorphoser

Mon cocon s’est ouvert
Je respirais au grand air
Grâce à ce processus naturel
Se fit l’ouverture de mes ailes

Depuis ce grand enseignement
Lorsque je vis des changements
C’est après trois ou quatre battements
Que je suis le rythme du mouvement

Je ne suis plus limitée par la peur
Je ne porte plus le rôle d’imposteur
Je bats fièrement mes ailes
Qui me guident vers l’éternel

Poésie d’une affranchie                                                                        
Geneviève Young
GYN Éditions

jeudi 5 avril 2012

La source en Soi...


Entrer en soi semble être la réponse à toutes les questions. Apprendre à écouter, à sentir, à être AVEC Soi, en Soi. S’accueillir, s’accompagner, se tenir par la main amoureusement. Le propre de l’énergie féminine, porté en soi!

Une grande vigilance est de mise pour maintenir cette direction juste, pour ne pas retomber dans nos « bonnes vieilles pantoufles ». Mais ce qui demande encore plus d’énergie, c’est d’avancer à contre courant de notre véritable nature d’Être-Humain-Divin que nous sommes. Car naît de cette résistance beaucoup de nos maux qui, en vérité, sont présents pour nous réaligner sur le chemin. Ils sont un appel à l’introspection, à entrer dedans encore et encore… à visiter ces parties ombragées qui demandent à être vues.

Nous avons développé, par peur d’être abandonné ou rejeté, des mécanismes de contrôle, de séduction, de pouvoir, de manipulation. Nous en avons oublié le respect de nous-mêmes, de la vie en nous, du sacré. Nous avons appris à ne pas écouter ce que nous sommes véritablement, ce que nous ressentons. Nous nous sommes perdus à travers cela. Alors développons gentiment une intégrité profonde, pleine de bonté envers nous-mêmes. Devenons des êtres debout, qui assument ce qu’ils sont.

Ce qui est formidable, est que très souvent, c’est là que se trouve la Source, en Soi. Et que lorsqu’elle émerge, une occasion nous est donnée d’avancer sur une terre nouvelle qui se dévoile peu à peu devant nous. Personne n’a dit que c’était facile! Ça demande énormément de courage et d’authenticité pour se faire face et se voir tel que nous sommes.  D’avoir la lucidité de regarder notre vie, notre histoire. D’observer, de Voir au-delà des apparences. Pourtant lorsque nous en avons le courage, nous n’avons plus à abandonner les choses, les personnes, les situations… elles disparaissent!


« Vous pouvez connaître le bonheur et la joie de vivre… mais pour cela vous devez d’abord vous accepter vous-même à chaque instant. Plus l’erreur qui consiste à se refuser soi-même diminue, plus diminue aussi le sentiment d’avoir une vie ennuyeuse et froide, et la lourdeur et la pesanteur que vous ressentez physiquement et moralement, fait place à une sensation de légèreté… Alors soyez toujours éveillé. Ne restez pas en retrait, séparé. Participez à tout. Essayez de vous fondre dans tout. »     (Prajnânpad, Sagesses Concordantes)